Nicolas Bouvier, l'écrivain précoce...

Photos, liens, infos pratiques et possibilité de commentaires en bas du reportage.
Le Lieu
C’est à Carsac-Aillac que je retrouve Nicolas Bouvier.

Le ciel est bleu. Il y a du vent, parfois. Il y a aussi des jeux d’ombres et des moucherons tourmentés par les temps qui changent.

L’interview se déroule sur la pelouse culte de l’église romane “Notre Dame de l’Assomption d’Aillac”, lieu hautement symbolique pour Nicolas.

 Le jeune homme aux faciès de chérubins et à la peau claire, aime porter des costumes. A à peine 23 ans, son sens de la présentation et des responsabilités sont très développés, et cela s’explique: il est la “plus jeune plume de la Dordogne”. C’est à ce titre privilègié, que son talent met tout en oeuvre pour l’ honorer comme pour rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à son parcours littéraire, avec mention spéciale à son mentor, Monsieur Aubarbier (ancien gérant de la librairie Majuscule à Sarlat). À coup de talent, d’encre et de mots, question de se démarquer, question d’inspirer sa génération et les plus jeunes. Tout simplement, question d’être exemplaire.

Ses réponses coulent; analogues à un débit de rivière de printemps aux nombreux affluents vers d’autres directions, d’une voix pausée, habituée aux interviews. Évidemment, notre écrivain précoce, déjà auteur d’une trilogie, cumule plus d’une cinquantaine d’articles en l’espace de trois ans. Vous le retrouverez dans La Dépêche; le Sud Ouest; La Dordogne Libre et bien d’autres encore. On le retrouve également dans un reportage sur le harcèlement, sur France3 Aquitaine (voir la video via le lien ci-dessous ou en dessous du reportage)

 

http://youtu.be/4R84Nc2ZeN0

 

NICOLAS BOUVIER ET LE PERIGORD...

 Le Périgord en un mot?

Nicolas Bouvier: “Magnifique”, “Incroyable”

La première rencontre avec le Périgord?

En 1998, ses yeux vont accueillir ces terres riches en patrimoine. Lors d’un mini-tour de France avec ses parents, les iris de cet enfant de 8 ans se laissent imprégner par tant de secrets à découvrir, dès lors, le Périgord s’inscrit dans l’agenda de chaque vacances scolaires. C’est en 2002, que sa famille fait construire une maison dans le Périgord noir et pour y emménager, ils attendront que Nicolas obtienne sont Brevet des Collèges en 2005. L’époque du collège pour Nicolas, est une sombre nuit qui tâche sa vie; un passé en noir et gris marqué par le harcèlement scolaire, redoutable, chaque jour. Pour s’en protéger, son corps se recouvrira d’une épaisse “armure” de 10 kilos, un surpoids qui lui vaudra, entr’autres, bien des moqueries. Il va sans dire que l’idée de s’installer dans le Périgord devient une vrai motivation pour lui, un nouveau départ. Ce grand jour attendu, le 15 août 2005, marque sa mémoire car le changement de la vie urbaine à la vie rurale est radical, pour preuve, c’est en seulement 2 mois que ses 10 kilos de trop s’evanouisseront avec le passé. Même si une nouvelle page de sa vie s’ouvre avec l’entrée au Lycée, il se rappelle encore des peurs qui venaient l’assaillir: peur du regard des autres, peur du rejet, peur de subir des pressions psychologiques. Et pourtant l’orage est bien passé, c’est dans le Périgord que notre héros va expérimenter l’eveil de l’écriture.

 Quel est ton“jardin secret”, ton lieu favori dans le Périgord?

Le Jardin du Plantier à Sarlat Pour lequel il y affecte un attachement particulier , ces lieux sont empreints de vécus personnels composé de copains du lycée et d’un anniversaire.

À LA RENCONTRE DE NICOLAS...

Définis-toi en 3 à 5 mots:
  • Fidèle (aussi bien en amitié qu’en amour précise-t-il)
  • Franc
  • Honnête
  • Sincére
  • Direct
Un souhait?

N.B.: J’en n’ ai pas qu’un seul! Son plus cher “rêve de gosse”: rencontrer l’auteure de Harry Potter, J. K. Rowling

Le déclic pour l'écriture?
Le goût à l’écriture lui est induit par la “Pottermania”, un élément phare de sa génération. Nicolas est alors âgé de 10 ans et il se souvient très bien qu’à ce moment, l’envie de lire semblait s’évader de son enfance. C’est un peu contre son gré et grâce à sa maman qu’il se retrouvera avec un tome de la célèbre saga entre les mains.
Pour la petite histoire, le déclic se déroule en 2001. À l’école, sa “prof” préférée (avec laquelle Nicolas entretien toujours d’excellentes relations) organise des ateliers de lecture, et, compte tenu que Nicolas perds le goût à la lecture, sa maman se lance et demande à la première de la classe - une amie de Nicolas - quelques conseils en matière littéraire. C’est comme ça, qu’un jour pendant les courses, parcourant le rayon librairie, maman achète Harry Potter, malgrès les bougonnements de son fils.
Ce dernier se laissera complètement envoûter par l’histoire au point de lire une “dizaine de fois” chaque tome. Si le goût à la lecture avait ressuscité, l’éveil à l'écriture venait mettre la cerise sur le gâteau.
Des antécédents littéraires dans la famille?

Non. Il songe à sa grand-mère qui écrivait des poèmes, peut-être est-ce une piste sur sa fibre littéraire. -L’inspiration? Ses référents comtemporains suivent la “plume à papote” de JK Rowling, Pour les plus classiques, nous retrouvons André Gide, Albert Camus, Sartre...

Te cases-tu dans un style en particulier?

Si la trilogie de Nicolas Bouvier se trouve dans la section “roman pour jeunes adultes”, il est certain que Nicolas ne va pas en rester là. Casé? Certainement pas. Déjà, Nicolas préfère être écrivain (terme plus généraliste) plutôt que romancier.

Notre ami à la personnalité affirmée, sait qu’une “case” risquerait bien le faire glisser en “produit de marketing” proie aux médias "qui lobotomisent le peuple" et il nous rappelle qu’avant tout, il écrit pour se faire plaisir.

Tes objectifs?
  • Être renommé à échelle nationale
  • Se démarquer de son homonyme suisse
  • Écrire un récit de vie, un livre à quatre mains(une collaboration)
Ton plus grand succès?

Certes, la parution de son premier ouvrage, mais dans les coulisses de sa fibre sensible, son vrai succès est celui fabriqué par ses fans qui le suivent fidèlement. 

 

The end...

C’est ici que finit l’entretien avec le “Benjamin de la Dordogne”, aux valeurs bien ancrées qui semblent prêtes à défier les souffles de la vie. Par principe, ce militant met un point d’honneur sur le fait qu’il ne parle ni de politique ni de sa vie personnelle en public. La séance photographique s’arrête, sous le regard amusé des passants.

Une rédaction comme il aime: avec un début et une fin.

 

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  • À Sarlat: Librairie Majuscule, C.C. Leclerc,
  • À Périgueux: Librairie Marbot, Centre culturel Leclerc ( Trélissac)
  • À Montignac: Maison de la Presse
  • Et ailleurs...

 

 

 

 

 

 

Je préfère ne pas être aimé pour ce que je suis plutôt que d'être aimé pour ce que je ne suis pas

Citation connue reprise par N.B.

Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier
Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier
Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier
Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier
Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier
Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier

Photos de Marie C. pour Périgord Noir de Marie. Remerciements à Nicolas Bouvier

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